Sujet: ❝ memories of life (quistis) Ven 28 Déc - 11:02
Quistis Arabella Prewett
NOM(S): Prewett PRÉNOM(S): Quistis ÂGE: vingt-cinq ans DISTRICT: capitole METIER: institutrice SITUATION CIVILE: veuve, son mari à été abattu après avoir été jugé par le tribunal du treize, cela dit, elle s'était enfuie donc elle n'était plus vraiment avec lui, mais en couple avec un autre homme qui finalement ne se souvient même pas d'elle. GROUPE: panem's people COPYRIGHT: rorywillaims@tumblr & party-in--the-tardis@tumblr.
"tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi ◮ tic, manie, trucmachin à savoir sur toi .
◮ Que pense ton personnage du nouveau gouvernement? réponse en 2-3 lignes minimum.
◮ Est-il content que les Hunger Games soient révolus? réponse en 2-3 lignes minimum.
◮ Sa vie a-t-elle changé depuis la chute de Snow? Si oui, en bien ou en mal? réponse en 2-3 lignes minimum..
◮ A-t-il déjà participé aux Hunger Games? Ou bien, un de ses proches? réponse en 2-3 lignes minimum..
◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche? réponse.
PSEUDO: sweet poison. AGE: vingt-ans. COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : toujours par Anaïs . QU'EN PENSES-TU ?: j'aime toujours. DEDICACES: dédicace à tous ceux qui kiffent DW .
Code:
<taken>Karen Gillan</taken> [color=black]†[/color] Quistis A. Prewett
Dernière édition par Quistis A. Prewett le Ven 28 Déc - 11:03, édité 1 fois
Haymitch Abernathy
♦ Messages : 148
♦ District : dans tes fesses.
♦ Métier : alcoolique annonyme.
♦ Statut : célibataire.
Sujet: Re: ❝ memories of life (quistis) Ven 28 Déc - 11:02
« Je t’aime. » Doux murmure qu’elle prononça à cet homme à qui elle donnait tout son amour depuis quelques temps déjà. Son meilleur ami au départ. Celui qui l’avait toujours soutenue, dans toutes les situation et ce depuis ce qui lui semblait être toujours. Ils se comprenaient tous les deux, le capitole leur semblant n’être qu’une belle connerie alors que tout le reste des citoyens y voyaient le paradis. Elle lui adressa un dernier sourire avant de partir d’un pas léger vers son domicile. Elle arpenta les rues du capitole, se mêlant à cette foule qu’elle ne comprenait pas, se sentant comme une tâche sur le tableau, elle, la ville normal au beau milieu de leur extravagance. Elle s’en fichait, elle n’était pas faite pour rentrer dans le moule. Elle n’en avait pas envie. Un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle franchissait le portail de la grande maison dans laquelle elle vivait. Fille d’un membre haut placé du gouvernement, Quistis avait presque suffisamment d’argent pour nourrir les habitants de tout un district, trop d’argent selon elle. Très vite, elle s'était aperçu qu'Elyon partageait cet avis avec elle. Ensemble, ils avaient trouvé le moyen d'aider un tant soit peu les habitants des districts. Le plus souvent, elle qui participait à presque tous les banquets des hauts gradés du Capitole, elle se glissait dans les cuisine, remplissait un panier de vivre en tous genre et lui, il descendait dans les district aider les plus mourants. Ils formaient une équipe qui fonctionnait, mais un duo assez louche aux yeux du reste du Capitole. Une fois le portail passé, elle observa quelques instant la grande maison qui lui faisait face. Elle avait grandi dans cette maison et elle y vivait encore, pourtant elle avait vingt quatre ans, elle était suffisamment grande pour vivre sa vie sans ses parents sur le dos, seulement, ils ne voulaient pas la laisser voler de ses propres ailes, persuadés qu’elle ne battrait pas longtemps des ailes avant de s’écraser lamentablement au sol. Elle avait pourtant besoin de sa liberté, de faire sa vie, de vivre avec celui qu’elle aimait et ainsi oublier cette vie qu’elle menait depuis sa naissance, condamnée à être la gentille fille parfaite qui ne dit jamais rien de travers. Elle leva les yeux au ciel, se sentant comme lassée de cette vie qu’elle menait. Elle était prisonnière d’un monde dans lequel elle n’avait pas sa place. C’était de la folie. Elle soupira encore une fois avant de serrer la mâchoire et de traverser l’immense jardin jusqu’à l’intérieur de la maison.
Somptueuse maison qui en mettait plein la vie depuis le hall d’entrée jusqu’à la pièce la plus insignifiante de la demeure. Elle monta rapidement le grand escalier au centre du hall, traversant le couloir, elle se retrouva dans sa chambre, pièce toute aussi remarquable que le reste de la maison. Elle se laissa tomber sur son lit, fixant le plafond comme s’il avait une quelconque importance. Elle pensait à lui et son rythme cardiaque s’accéléra alors que ses lèvres s’étirèrent en un large sourire. Rêveuse, elle imagina une vie en dehors de cette maison, une vie plus simple, juste elle et lui dans un appartement du capitole qui serait moins luxueux que cette maison. Soudain, on cogna à sa porte elle se redressa d’un bon sur son lit. « Oui ? » La porte de sa chambre s’ouvrit, laissant apparaitre une femme aux longs cheveux roses, une robe soignée aux couleurs pourpre, des talons hauts lui offrant facilement dix centimètres. Ses lèvres particulièrement roses, s’étirèrent en un large sourire alors qu’elle posait son regard sur Quistis. « Ce soir est un soir important trésor. Tâche de te préparer rapidement et fait toi vraiment belle. » Toujours assise sur son lit, la jeune femme arqua un sourcil, croisa nerveusement les doigts de ses mains posées sur se cuisses. « Qu’est-ce qui ce passe ce soir maman ? » Le sourire de sa mère s’étira d’avantage, il donnait presque l’impression de sortir de ses joues blanches et creusées. « C’est une surprise. Promet moi simplement d’être resplendissante. » Un petit rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle se retournait avant de quitter la chambre. Assise sur son lit, Quistis fixait toujours la porte avec un sourcil arqué. Elle ferma les paupières quelques secondes, haussa les sourcils avant de se laisser retombée sur son lit dans un long soupire. Le regard à nouveau fixé sur le plafond, elle s’interrogea sur cette surprise. Qu’est-ce que ces parents pourraient bien avoir fait encore qui puisse mériter qu’elle soit plus présentable que d’habitude ? Elle n’en savait rien et elle n’en saurait rien avant d’être devant le fait accompli. Elle n’arrivait jamais à les comprendre alors il était difficile de savoir à quoi s’attendre avec eux. Elle se redressa sans grande motivation pour se diriger dans la salle de bain, pièce adjacente à sa chambre. Elle laissa tomber ses vêtements au sol avant de renter dans la cabine de douche. L’eau chaude recouvrit rapidement son corps, laissant une impression de bien être se répandre en elle. Elle profita de sa douche pour se vider l’esprit oublier ses parents et leur mystères pour ne penser qu’à lui. Son petit ami, toujours et encore lui. Elle quitta finalement la douche, s’enroulant dans un peignoir, une serviette sur la tête pour sécher ses cheveux. Elle retourna dans sa chambre pour se rendre dans son immense penderie afin de trouver quelque chose à se mettre sur le dos. Elle attrapa la première robe qu’elle trouva et qui selon elle convenait à la situation. Elle ouvrit un tiroir, en tirant des sous-vêtements puis elle revient près de son lit, balançant dessus ce qu’elle venait de prendre. Longue préparation, coiffure aussi sophistiquée que possible, maquillage appliqué mais pas trop voyant, manucure et vernis à ongle avant d’enfiler les vêtements qu’elle avait préparer. On toqua de nouveau à sa porte. « oui ? » C’est encore sa mère qui apparu dans l’ouverture de la porte, toujours ce large sourire sur les lèvres. « Tu es prête ? Il faut descendre, nous sommes à la salle à manger, fait vite. » Elle referma la porte. Quistis se dirigea vers sa penderie, tira une paire de chaussures qu’elle enfila avant de descendre pour se rendre à la salle à manger.
Encore un dîné mondain c'est ce qu’elle conclu en arrivant dans la vaste salle à manger, la nourriture abondait sur la table, on aurait pu croire que c’était tout un régiment qui était invité. Pourtant, à table il n’y avait que ses parents et un homme. Elle l’avait déjà vu, son père était un collègue de son père elle lui adressa un sourire pour le saluer avant de s’installer à table, juste en face de cet homme. « Bonsoir. » Elle lui sourit encore. « Bonsoir » Elle plongea ensuite son regard vers son assiette vide. Pourquoi sa mère avait-elle parlé de surprise. Elle n’en savait rien et elle n’en su rien pendant tout le dîné. Les discussions politiques ne cessaient pas, ils se réjouissaient des prochains jeux qui auraient lieux dans quelques temps, comme des enfants trépignant d’impatience, finalement, son père porta enfin son intérêt sur elle. « Quistis, ma belle. Nous avons une très bonne nouvelle à t’annoncer. » Elle leva les yeux vers son père sans rien dire, attendant qu’il lui annonce cette dite nouvelle. « Tu te souviens de Abel Rushwood ici présent ? » Elle hocha la tête, difficile de ne pas se souvenir de lui, il avait dîné en face d’elle et n’avait cessé de lui adresser de beaux sourires charmeurs. «[color=#A38FB8 Il sera ton mari d’ici quelques mois. [/color]» Il prononça ses mots avec un large sourire, elle entendit sa mère frapper dans ses mains en signe de joie. Elle, elle resta bouche bée, son cœur venait de manquer un battement, elle avait l’impression d’être en train de mourir sur place. Pourtant, elle avait été éduquée avec un grand savoir vivre. Elle esquissa un sourire. « Fantastique. » Ironie imperceptible. « J’ai besoin d’un peu d’air pour encaisser la nouvelle. Excusez moi. » Elle quitta la table rapidement, entendant sa mère signaler à son nouveau fiancé qu’il ne devait pas se faire de soucis, qu’elle était juste un peu timide. Elle quitta rapidement la demeure , traversant rapidement le jardin. Il faisait frais, pourtant, seulement vêtue de sa robe, elle n’avait pas froid, elle bouillonnait en son fort intérieur si bien qu’elle avait du mal à respirer. Elle tapa le code sur le portail qui ne s’ouvrit pas. Pourtant, elle devait quitter cette maison. Elle soupira. Ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait coincée dans cette maudite baraque. Traversant la pelouse parfaite en se fichant bien de l’arrosage automatique elle se dirigea vers un du mur entourant la maison qu’elle savait facile à escalader. Elle l’enjamba rapidement se trouvant dans les rues du capitole.
Elle traversa rapidement les rues du capitole, sachant pertinemment où aller. Elle ne savait pas de quoi elle avait l’air avec sa robe de soirée trempée, sa coiffure complètement gâchée par l’eau de l’arrosage automatique et ses larmes qui coulaient à présent sur ses joues, entrainant avec elles tout son maquillage. Encore une fois, elle s’en fichait. Il y avait encore bien du monde dans les rues et elle n’avait que faire de ce qu’ils pouvaient penser d’elle. Elle n’allait pas bien. Condamnée à épouser un homme dont elle n’était pas amoureuse, pire dont elle ne savait rien. Elle n’avait pas le choix, elle savait que si jamais elle refuserait, son père trouverait un moyen de lui mettre la pression et le seul moyen qu’il avait pour ça, c’était cet homme dont elle était amoureuse, le seul qu’elle avait envie d’épouser, le seul avec qui elle voulait construire sa vie. Quelques heures plus tôt, elle avait encore eu des rêves d’avenir avec lui et voilà que tout tombait à l’eau à cause de son imbécile de père. Arrivée devant sa porte, elle toqua rapidement, de lourd coups donné contre cette porte qui ne tarda pas à s’ouvrir. « Quistis ? » Il la regarda de haut en bas, semblant surprit de son actuelle apparence. Sans un mot elle se jeta dans ses bras, pleurant à présent à chaudes larmes. « Qu’est-ce qui ce passe ? » Elle ne pouvait pas répondre. Elle pleurait trop. Il la laissa s’installer sur le canapé, attendant qu’elle daigne se calmer pour répondre. Les sourcils haussés, le front plissé, il ne comprenait rien à la situation et personne ne pouvait le lui reprocher. Encore quelques sanglots et elle se sentit capable de prendre enfin la parole. « Je vais me marier. » Il écarquilla les yeux devant cette nouvelle qui semblait complètement illogique. Normal. La logique aurait voulu qu’il soit le premier au courant si elle devait se marier, puisque normalement, c’était lui qui aurait du lui demander sa main. « Pardon ? » Quelques larmes roulèrent encore sur ses joues. « Mon père veut me marier à Abel Rushtruc ! » Il baissa les yeux vers le sol avant de la prendre dans ses bras. « On trouvera un moyen d’arranger ça. » Quelques mots auxquels ni lui ni elle ne croyait. Pourtant, elle acquiesça même si rien ne pourrait empêcher ce mariage. Elle ne le quitterait pas pour un autre c’était un fait. Personne ne pourrait détruire si facilement leur relation. Lovée dans ses bras, elle se persuada que rien ni personne ne pourrait véritablement se mettre entre eux deux.
« Mince, il rentre ! Planque toi là dedans ! » Rapidement elle poussa le jeune homme à l’intérieur de une armoire, fendue du traits horizontaux qui le laissait voir l’extérieur, autrement dit la chambre de la jeune femme. Elle s’était installée sur le lit, faisant mine de regarder la télé quand son mari entra dans la pièce. Elle lui adressa un léger sourire auquel il répondit avec un dédain non dissimuler. Il s’éloigna dans la pièce voisine, Quistis en profita pour jeter un bref regard à son compagnon toujours caché dans l’armoire cherchant un moyen de lui faire quitter la maison avant qu’il ne soit trop tard. Il revint rapidement la veste d’Elyon entre les mains. Le cœur de la jeune femme manqua un battement tout autant que celui du propriétaire du vêtement, toujours caché dans l’armoire. « Qu’est-ce que c’est ? » Elle se leva du lit pour faire mine d’aller examiner la dite veste. Elle haussa les épaules. « Une veste je suppose. » Il laissa échapper un soupire plus qu’audible énervé par la réponse de son épouse qui avait l’air de se foutre littéralement de sa gueule - pas juste l’air à vrai dire. « Ne me prend pas pour un idiot ! Elle est a qui ? » Il ne fallait pas l’énerver, elle le savait depuis qu’elle l’avait épouser. Elle avait eu bien des fois l’occasion de remarquer qu’il était du genre à passer ses nerfs de façon quelque peu violente. Elle n’avait jamais rien dit à Elyon à ce propos, se contenant de cacher ses bleus avec du maquillage. L’avantage au capitole, c’est que le maquillage faisait de véritable miracles. Elle se contenta de reculer d’un pas ne trouvant pas de réponse appropriée. « Répond moi ! » Rapidement la main du jeune homme claqua contre sa joue la manquant de la faire tomber à la renverse. Elle sentit le gout du sang dans sa bouche, le coup ayant touché et fendu sa lèvre. Au fin fond de l’armoire Elyon luttait pour ne pas en sortir. Ça ne ferrait qu’empirer la situation il le savait. Un autre coup tomba et finalement la sonnerie du téléphone retenti, comme pour alléger son fardeau. Elle se laissa tomber au pied du lit dans un léger soupire. Mâchoire serrée elle lança un regard sévère à l’armoire comme pour indiquer à Elyon de ne surtout pas bouger et ce quoi qu’il arrive. Le mari de la jeune femme débarqua à nouveau. « Tu as de la chance, je suis attendu … mais la conversation n’est pas terminée » Sur ces mots il quitta la pièce et rapidement la maison, laissant loisir à Elyon de quitter en trombe l’armoire. « Ça va ? » Elle haussa les épaules avant de se relever « Ouais t’inquiètes pas. » Rapidement elle lui tourna le dos, pas apte à affronter son regard de si tôt. Un silence embarrassant s’installa dans la pièce avant qu’il ne se décide à le rompre. « On doit partir ! » Elle haussa les sourcils, surprise par cette remarque. Partir oui, mais pour aller où ? C’était de la folie, elle n’avait nulle part où aller, son père était bien trop haut placé pour ne pas la retrouver dans le capitole, elle se retourna vers lui. « Tu veux aller où ? » Il eu l’air de réfléchir quelques seconde et pourtant sa réponse sonna comme une évidence même, comme s’il lui disait que deux et deux faisaient quatre. « Les districts. Personne n’ira fouiller douze districts pour nous retrouver ! » Son père en serait capable et puis les districts, elle n'était pas convaincue et ça pouvait se lire sur son visage. « Quistis, on a pas trente six solutions. Ce type va finir par te tuer » Il n’avait pas tord malheureusement. Elle ferma les paupières quelques instant, le temps de remettre ses idées en place, puis elle les rouvrit l’air déterminé. « D’accord. On fait ça alors. On fait comment ? » Encore une fois, le jeune homme pris quelque secondes pour réfléchir avant de donner sa réponse. « Il y a des hovercrafts de marchandise qui circulent régulièrement vers les districts 1, 2 et 4. On peut les utiliser facilement, il suffit d’avoir des pass et je peux en avoir. » Elle préférait même pas lui demander comment il comptait faire. Il avait l’habitude de ce genre de trucs lui, alors elle lui faisait confiance. « D’accord. » Elle hocha la tête pour appuyer sa décision. Elle partirait avec lui, elle ne savait pas ce que ça allait donner, mais elle le ferait.
Ils avaient pris la décision de partir, c’était le grand soir. Elle avait passé bien des jours à retirer de l’argent, beaucoup d’argent. Passant soudainement pour une femme ayant besoin de faire des folies, ce qui soit dit en passant réjouissait sa mère au plus au point. Son argent réuni, son sac prêt elle quitta la maison rapidement, bien décidée à quitter le capitole. Certaines personnes rêvaient le rejoindre, elle, elle le fuyait, c’était un comble. Elle se rendit là où ils avaient rendez vous, il était déjà là, à l’attendre. Ils échangèrent un baiser avant de mettre a exécution leur plan. Tout aurait du bien se passer et pourtant, son père était là, il les attendait, il savait qu’elle serait là ce soir. Elle ne savait pas comment il avait su mais le fait est qu’il le savait. « je m’en occupe, prend ça et cours. » Il murmura ses quelques mots avant de lui donner l’un des sacs qu’il avait pris avec lui. Elle lui jeta un regard inquiet, il lui fit signe de se dépêcher. Elle s’exécuta, courant rapidement pour s’enfuir. Au loin elle n’entendait que des bruit, des sons sur lequel elle ne pouvait pas se concentrer elle s’arrêta quelques temps pour reprendre son souffle, ils n’étaient pas loin c’était sa voix qui le lui fit remarquer. « Quistis, va t’en, ne m’attends pas ! Je te retrouverais ! » Elle ne réalisa pas la chose la plus importante qu’elle aurait du tirer de ce cri venu de nulle part. il s’était fait prendre. Sans rien comprendre, elle lui obéis, rejoignant le train, seule et quelques temps plus tard, elle se retrouva au beau milieu du deuxième district. Elle ne pouvait pas rester ici. Si son père la cherchait, il viendrait dans le district les plus réputés de Panem. Il n’irait pas jusqu’à mettre les pieds dans la boue pour la retrouver.
Le temps avait passé et elle n’avait malheureusement jamais revu Elyon. Elle s’était rendue jusqu’au treizième district, elle avait rejoint la rébellion. Elle s’était rendue à l’évidence, il s’était fait prendre. Elle s’était juré de le retrouver. C’était fait. Il était là, allongé sur un lit d’hôpital, au Capitole. Tout était fini aujourd’hui. Une grande partie du capitole ne ressemblait plus à rien, mais il se redresserait, avec un régime meilleur. Le monde serait meilleur et enfin, après tout ce qu’ils avaient connus tous les deux, ils pourront être heureux. Ça faisait cependant bien des jours qu’elle était là, à son chevet sans que rien ne se passe. Pourtant, enfin, il ouvrit les yeux. Rappelé au monde, rappelé à elle. Les paroles étaient inutiles en cet instant, si bien qu’elle se contenta de se pencher vers lui pour déposer un long baiser sur ses lèvres, sa façon à elle de l’accueillir à nouveau. Elle se redressa et remarqua bien vite sa mine surprise, son air totalement perdu qui ne manqua pas de l’intriguer. Finalement il ouvrit la bouche. « On se connait …? » Un choc, un coup immense, son cœur brisé en milles morceaux. Ils avaient cru que leur tentative de fuite serait un pas vers la victoire, finalement ils n’avaient fait que provoquer leur propre perte. La torture du Capitole était bien dure à supporter, il en était la preuve. Il ne se souvenait pas d’elle.