◮ Que pense ton personnage du nouveau gouvernement?
réponse en 2-3 lignes minimum.

◮ Est-il content que les Hunger Games soient révolus?
réponse en 2-3 lignes minimum.

◮ Sa vie a-t-elle changé depuis la chute de Snow? Si oui, en bien ou en mal?
réponse en 2-3 lignes minimum..

◮ A-t-il déjà participé aux Hunger Games? Ou bien, un de ses proches?
réponse en 2-3 lignes minimum..

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
réponse.

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Citation :

nom de la célébrité en petit ♦ pseudo en petit

UN → LA MOISSON.
« Les filles en premier ! » Claironne l’hôtesse lors de la Moisson des 70e Hunger Games. Je sens la population entière de mon district retenir son souffle. La main de l’hôtesse plonge dans la boule en verre. Elle mélange, elle sourit, car elle a trouvé qui sera une victime cette année. Elle lève la main, bien haut, tout le monde fixe ce petit bout de papier, une fille va voir son destin basculer dans les secondes à venir. Je tourne la tête vers les filles, vers une fille en particulier qui ne me regarde pas. Sa chevelure blonde est attachée aujourd’hui, elle porte une robe bleue qui la met en valeur et, pendant quelques secondes, je me perds dans la contemplation de sa nuque alors que l’hôtesse ouvre le petit bout de papier. Je suis le seul à ne pas la regarder. J’ai peur pour cette fille que je fixe, devant moi, à l’est. « Elena Hellingson ! » je soupire, soulagé. Je connais Elena, elle pourra s’en sortir. Elle est fine et petite, ce qui veut dire agile. Je la regarde se détacher du groupe, la tête haute, avant de se rendre sur l’estrade. « Et maintenant, les garçons ! » Annonce l’hôtesse. La dessus elle se rend vers la boule de verre, je pose mon regard sur cette main qui plonge dans la boule où mon prénom se trouve inscrit plusieurs dizaines de fois. Elle en ressort un morceau de papier. Les secondes s’allongent, je regarde autour de moi, tous les regards sont posés sur l’hôtesse. Je respire péniblement, comme à chaque Moisson. Je ne suis pas fort, je ne suis même pas grand, je vais mourir si elle dit mon nom. Elle déplie le papier à une lenteur folle, je la vois lire le prénom, un sourire se dessine sur son visage avant qu’elle ne s’exclame. « Salem Evans ! » Mes jambes vacillent. Je regarde autour de moi, tous les regards sont désormais braqués sur moi et personne ne prend ma place. Je déglutis difficilement avant de me mettre à avancer. Je tente de faire bonne figure, je garde la tête haute et avance dans l’allée centrale, entouré de deux Pacificateurs. Je monte ensuite sur l’estrade où m’attendent ma co-tribut, l’hôtesse, le maire et sa femme. « Mesadames et Messieurs, les tributs du district trois : Elena Hellingson et Salem Evans ! Serrez-vous la main. » Dit-elle, d’abord haut et fort, puis plus bas pour qu’on se sert la main, elle me lance un regard de détresse. Mais je ne peux rien faire, alors je sers sa main un peu plus fort. On sera alliés, on a pas le choix, si l’un de nous veut rentrer sous les honneurs, nous devons nous allier. Elle finit par me lâcher et on nous emmène dans le palais de justice.

DEUX → LE PALAIS DE JUSTICE.
Je suis enfermé dans une petite pièce exiguë depuis quelques minutes quand la porte s’ouvre : ce sont mes parents et mon frère. Ils me prennent chacun à leur tour dans leurs bras quand mon frère me prend par les épaules. Il est trop vieux pour les Jeux, c’est pour ça qu’il n’a pas prit ma place. Sinon il l’aurait fait, je le sais. « Tu te débrouilles pour les faire tous exploser, tu construis la bombe dont tu m’as parlé, c’est compris ?! » J’ouvre de grands yeux, il vient de me servir mon principal atout sur un plateau d’argent, je hoche doucement la tête avant de m’accorder une dernière étreinte dans ses bras. « Tu reviens. » Fait-il, c’est un ordre et je compte le suivre. Ils partent et plus personne ne vient, ça ne m’étonnes pas. Je suis toujours seul à l’école, j’aime travailler et réfléchir seul. Après quelques minutes, un Pacificateur vient me chercher pour m’emmener à la gare. Notre arrivée à la gare est filmée, donc je reprends contenance, je ne laisse rien transparaitre sur mon visage et j’espère avoir l’air un peu insolent, peut être que le Capitole aimera ça. A peine entré dans le train l’hôtesse nous emmène dans le wagon restaurant. Elle nous demande de ne pas bouger alors qu’elle part à la recherche de nos mentors : Beetee et Wiress.

TROIS → LES JEUX (LE LANCEMENT).
« 10 » Je regarde devant moi, les derniers jours sont passés trop vie. J’avais voulu me raccrocher à ma styliste comme on se raccroche à une bouée de sauvetage. Je plaque mes mains contre le verre, la plaque se mouve, je recule, apeuré, je fixe le sol avant de me souvenir : je dois paraitre arrogant. Je lève le menton, je fronce très légèrement les sourcils et c’est ainsi que j’apparais dans l’arène. Le soleil m’aveugle tout de suite et je vois la plupart des tributs porter une main devant leurs yeux. Ce que je fais également. Je regarde autour de moi, autour de la corne d’abondance brille un majestueux « 6 ». Je vais courir et attraper le premier truc qui me passera sous la main. Sans arme, je ne tiendrai pas longtemps. Je regarde les plaques de chaque tributs, j’imagine déjà un moyen d’utiliser les fils électriques qu’elles contiennent. « 4 » Je reporte le regard sur la corne, le soleil tape. J’ai déjà trop chaud, mais si je possède une veste c’est que l’arène se refroidit considérablement la nuit. Nous sommes dans une ancienne ville, détruite. Datant peut être du temps de nos ancêtres. « 2 » Je respire un grand coup. « 1 » Je suis prêt à m’élancer. « 0 » Tout se passe très vite, les vingt quatre tributs s’élancent et, comme toujours, les tributs des districts 8, 9, 10, 11 et 12 s’éloignent de la corne. Ils font partie des districts les plus pauvres et donc les moins nourris. Mais je ne m’attarde pas sur eux, je vois Elena courir à mes cotés, elle attrape deux couteaux, moi un sac et une gourde et nous partons sans tarder, en courant jusqu'à nous n’en puissions plus. Je m’écroule sur le sol et Elena en fait de même, nous nous sommes cachés dans un sous sol de bâtiments. J’ouvre le sac et découvre qu’il contient un sac de couchage, de la viande séchée et de la teinture d’iode. En prenant les petits sachets de teintures, je lève les yeux sur ma co-tribut. « Il nous faut de l’eau, mais on cherchera la nuit quand les carrières dormiront. » Les carrières sont les gens du 1, 2 et 4. Nous, tributs du trois, ne sommes pas des privilégier. Et pourtant, le capitole a besoin de la technologie, nous ne sommes pas mal nourris, nos rues ne sont pas délabrées, mais notre vie est assez désagréable pour être révoltante.

QUATRE → LES JEUX (MILIEU).
Le lendemain, j’ai trouvé le corps d’Elena à moitié déchiqueté au bord de la rivière qui coule un peu en dehors de la ville, non loin de notre campement. Son sang souillait l’eau douce et je restai longtemps là à l’observer avant de me rendre compte que l’hovercraft ne viendrait pas retirer sa dépouille avant que je ne quitte les lieux. C’est plus fort que je ne le pensais que je détourne le regard et que je pars chercher de l’eau plus haut, dans la rivière. Au bout de quelques minutes de marche, je me retourne juste à temps pour voir l’hovercraft emmener le corps d’Elena. Mon visage est impassible, je ne ressens absolument aucune émotion si ce n’est le choc. Le choc et ce désir ardent de rester en vie. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine, il est désireux de vivre encore quelques années et je ferai tout pour qu’il batte encore longtemps, pour Elena qui elle, n’a pas eu cette chance.

CINQ → LES JEUX (LA FIN).
Les jours passent et je réfléchis, caché, au meilleur moyen de remporter cette édition des Jeux. Les juges ne tentent pas de me faire sortir de mon trou, il y a plusieurs morts chaque jours, parfois qu’un seul. C’est déjà le cinquième jour de jeux, bientôt un festin nous réunira et il faudrait que je trouve un moyen de piéger les autres tributs pendant ce festin. Une nuit, je retourne à la Corne d’Abondance et y déniche a peu près tout ce qu’il me faut pour fabriquer une petite bombe artisanale. L’explosion ne sera pas forte et ne me touchera pas même si je reste en contact visuel assez proche avec la Corne où je compte poser la bombe. Je mets une nuit à la fabriquer puis je la place et emporte la petite manette de déclenchement à distance que j’ai fabriqué. Deux tributs arrivent à la corne, les juges ont en effet décidés il y a peu de temps d’organiser un festin et manifestement ces deux-là sont alliés. Quand ils s’approchent très près de ma bombe, je décide que je ne peux pas laisser passer une occasion pareille et mon pouce enclenche le bouton qui, lui, fera exploser les charges. Les tributs explosent littéralement, je ne sais même pas si l’hovercraft pourra les récupérer. Quoiqu’il en soit… Il n’en reste plus qu’un désormais. Un garçon du deux si je me souviens bien, je ne fais clairement pas le poids physiquement contre lui, il faut que je le tue par la ruse mais cette première bombe était aussi ma dernière… Ma seule chance d’en faire exploser une… C’est le moment où je dois me battre. Alors j’empoigne mon poignard dans mon sac et laisse le câble allumé, moi seul sait où il passe exactement, avec un peu de chance je pourrai faire tomber le garçon sur le câble où sur la corne. Il se jette sur moi et me plaque au sol avec une telle violence que toute résistance est inutile. Pourtant je place mes poignets au dessus de moi, croisés et tente de le repousser. Son point s’écrase contre ma joue avec un craquement sinistre, signe que ma mâchoire vient de se fracturer sous la force du tribut. J’ai si mal que je ne peux même pas ouvrir les lèvres pour hurler, mais cette douleur ravive mon désir de vivre alors je plante rageusement le couteau dans le bras du garçon. Il se lève, ahuri et panse difficilement sa plaie avec sa main. Je me lève moi aussi, je tangue un instant… La douleur est si vive… Je vois trouble, je manque de m’effondrer avant de, péniblement, cracher un caillot de sang sur le sol. Je lève les yeux vers le tribut qui fonce déjà vers moi et avec un effort de volonté incommensurable, je l’évite et plante une nouvelle fois mon couteau dans sa chaire tendre. Son dos, cette fois. Il hurle, il se retourne et attrapa ma gorge à main nues pour l’enserrer si fort que j’ai l’impression que mon larynx est complètement broyé. Je refrappe de nouveau de mon couteau, partout, rageusement, avec l’énergie du désespoir jusqu'à ce que je l’atteigne à la gorge, lui aussi. Un flot de sang jaillit lorsque je retire l’arme et je me retrouve éclaboussé, de son sang à lui, du mien… Ma vision se trouble à nouveau alors que nous tombons tous les deux, lui mort. « Mesdames et Messieurs, Salem Evans est le vainqueur de la 70e édition annuelle des Hunger Games ! » Hurle une voix dans l’arène, je lance le couteau et reste conscient juste assez longtemps pour attraper l’échelle de corde que l’hovercraft m’envoie.

SIX → APRES LES JEUX.

SEPT → LA REVOLTE.

HUIT → ACTUELLEMENT.