◮ Que pense ton personnage du nouveau gouvernement?
Le nouveau gouvernement est une aubaine pour le peuple de Panem. Je crois ne jamais avoir été aussi heureuse que depuis la chute de Snow. Enfin, heureuse est un bien grand mot. Le nouveau gouvernement est le signe d'une nouvelle aire, enfin, c'est surtout ce que je m'évertue à croire. On a perdu tellement de choses, on a vu mourir tellement de proches, d'amis, de gens que maintenant, je ne peux que me réjouir que l'on change de régime, que les choses reviennent à la normale, enfin, je l'espère.

◮ Est-il content que les Hunger Games soient révolus?
Bien évidement. Obligée, forcée de regarder les Jeux pendant leur diffusion, je priais chaque jours pour que cela s'arrête au plus vite. Ne plus devoir subir la pression des jours de Moisson, ne plus avoir à regarder partir l'un des nôtres en sachant qu'il ne reviendra jamais. Il ne faut pas se leurrer, le district huit avait si peu de chance de s'en sortir. Les Hunger Games révolus, je peux maintenant dormir sur mes deux oreilles.

◮ Sa vie a-t-elle changé depuis la chute de Snow? Si oui, en bien ou en mal?
Comment les choses pourraient-elles en être autrement de toute façon ? Oui, ma vie a changé et en bien. Je suis certaine de ne plus perdre mes proches, c'est tout ce qui compte. Pour ce qui est du reste, je peux enfin vivre sans avoir peur de me retourner à chaque fois que je fais un pas hors de chez moi. Oh bien sûr, ce n'est pas le grand luxe, il ne faut pas rêver non plus, mais c'était déjà ça.

◮ A-t-il déjà participé aux Hunger Games? Ou bien, un de ses proches?
Je n'ai jamais participé au Hunger Games, Dieu soit loué d'ailleurs. Ce n'est pas le cas de mon petit frère. Mon petit ange est parti pour les jeux il y a quatre ans. Il n'en n'est jamais revenu. Ce fut la période la plus atroce de toute mon existence. J'ai vu la prunelle de mes yeux quitter la maison et, même si je gardais toujours l'espoir de le voir revenir, je savais que ce ne serait pas le cas. Il était beaucoup trop frêle, pas assez malin, pas assez rapide, pas assez fort. Il s'est fait tué par derrière, abattu de sang froid alors que lui, il était simplement en train de se rafraîchir comme il le pouvait. Cette image ne me quittera jamais et pourtant, je le lui avais promis. Je lui avais dit que, quoi qu'il arriverait, je vivrais pour lui.

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
Quand on était petits, avec mon frère, on collectionnait les cailloux. Oui, je sais, c'est totalement glauque, étrange ou même décalé mais je sais pas. A chaque fois que l'on voyait un cailloux qui nous plaisait, on l'embarquait. On en avait des tonnes et des tonnes. D'ailleurs, ça faisait rager papa et nous, on en riait, comme les deux enfants innocents et insouciants que nous étions. Ma phrase fétiche, c'est une expression qu'on avait l'habitude de dire avec mon petit ange :
« nom d'un poulet sans tête ». Oui, il ne faut pas chercher à comprendre, c'était entre nous.

PSEUDO: b_bulle AGE: vingt-et-un ans COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : sur bazzart QU'EN PENSES-TU ?: sublimissime . DEDICACES: je vous baise, pour ne pas faire dans l'originalité

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<taken>Ashley Benson</taken> [color=black]†[/color] C-J Plùm "Leann" Farwell

« Andy, viens-là, il faut que je m'occupe de tes vêtements. » Crispée, je gardais tout de même la tête haute et un maigre espoir. « Mais Leann, je suis déjà habillé. » J'ai soupiré lorsque mon petit frère est apparu dans l'embrasure de la porte. Adriel, mon petit ange. Je me retenais si fort pour ne pas craquer. J'avais peur, comme chaque année à cette période. La Moisson. L'invention la plus détestable du Président Snow. Nous vivions tous dans la terreur de voir un jour nos proches s'en aller. Une fois de plus, je craignais que mon petit frère ne soit choisi. Il était encore si jeune. Je ne pouvais plus être choisie. Mes dix-huit ans étaient révolus. Je serais saine et sauve jusqu'à la fin de mes jours. Adriel, lui avait encore la possibilité d'être appelé quatre fois, aujourd'hui compris. Seulement âgé de quinze ans, s'il devait entrer dans l'arène, il ne survivrait pas longtemps, je le savais bien. « J'aimerais que tu portes ça aujourd'hui, s'il te plait Andy. » Je me suis levée de cette vieille chaise et j'ai déposé une tenue sur les bras ouverts de mon petit ange. Oui, cela faisait maintenant un an que je travaillais sans relâche sur cette tenue. Couturière, je suis douée de mes mains, tout le monde vous le dira. Je voulais que mon petit frère soit fier de moi au cas où. Je crois que je m'attendais au pire cette année. Un mauvais pressentiment, quelque chose qui me prend aux tripes et qui refuse de me laisser tomber. Au fond de moi, j'espère avoir tord, de tout mon coeur. Cette année, j'avais la certitude qu'il serait choisi. Je sais, c'est insensé et pourtant, cela faisait maintenant deux mois que je le sentait venir. « Leann ... » J'ai penché la tête sur le côté. « Adriel, s'il te plait. Fais ça pour moi tu veux ? » Il a voulu répondre mais s'est ravisé. Il a tourné les talons pour aller se changer. Je me suis mordue la lèvre inférieure aussi fort que j'ai pu pour retenir mes larmes. Ce n'était pas le moment de tout foutre en l'air. J'avais déjà enfilé ma robe. Elle appartenait à ma mère. Elle était magnifique. Je suis retournée devant ce miroir ébréché qui tenait de travers sur le mur. J'avais l'air si maigre, si pâle, si vide en somme. « Plùm il faut qu'on- » Mon père s'est arrêté de parler. Je me suis rapidement attaché les cheveux en une vulgaire queue de cheval avant de me retourner vers mon géniteur. Son regard était si expressif. « Tu lui ressembles tellement ... » Dans un murmure, mon père a ensuite baissé la tête et alors j'ai su qu'il la voyait en moi. « Je suis désolée papa ... » ai-je lancé alors que je me jetais dans ses bras. « Je peux encore me changer si tu veux ... Mais pardonnes-moi s'il te plait ... » Ses bras se sont refermés autour de mon maigre corps. Si je ne le connaissais pas aussi bien, j'aurais juré qu'il aurait sangloté. Sauf que mon père avait trop pleuré la mort de ma mère pour avoir encore les yeux humides. « Non, ne te change pas. Tu es libre maintenant, comme elle l'était. » J'ai perdu ma mère quand j'avais quatre ans. Mon père a perdu son épouse lorsqu'elle mettait au monde mon petit ange. Je crois qu'il lui en a toujours voulu. J'ai élevé mon petit frère. Les deux hommes de la famille ne s'entendent clairement pas. Ce rapport conflictuel est permanent. Mon père le tient pour responsable de la mort de maman. On sait pourtant très bien qu'avant, elle n'allait pas bien. Sa grossesse n'a rien arrangé. Elle était déjà morte avant de le mettre au monde, cela se voyait dans ses yeux. Mon père n'a jamais voulu s'occuper d'Adriel. Jusqu'à mes douze ans, c'était notre voisine qui s'occupait de lui. Une femme en or. Elle nous a toujours beaucoup soutenue. Son fils est rapidement devenu mon meilleur ami. Samaël doit d'ailleurs venir nous chercher. Il sait ce que je pense de cette Moisson. Il connait tout de mes appréhensions. Je suis effrayée et il a juré d'être là, avec moi, aujourd'hui. « Leann je- » Mon petit frère s'est directement arrêté lorsqu'il a vu mon père. D'ailleurs, ce dernier s'est immédiatement détaché de moi. « J'attends chez les Forman. » Il m'a embrassé sur le front avant de quitter la maison. Adriel a poussé un soupir avant de se tourner vers moi. « Ca finira par lui passer, ne t'inquiète pas ... Alors, montre-moi comme tu es beau Andy. » J'ai affiché un grand sourire en m'accroupissant. La longueur semblait bonne, la taille également. Je n'avais visiblement aucune retouche à faire. « Ca te plait ? » ajoutais-je en me relevant. Oui, parce qu'avant tout, il fallait que cela lui plaise. « Tu rigoles ?! Je l'adore ! Merci Leann, t'es la meilleure. » Et il s'est jeté à mon cou. Oh mon petit ange, si tu savais comme je t'aime. Je le materne beaucoup trop mais il ne s'en plaint pas. C'est mon trésor à moi. J'ai arrangé ses cheveux en bataille et nous sommes sorti pour rejoindre les Forman.

On était tous parqués comme des animaux sur la place principale du district huit. J'avais dû me résoudre à lâcher la main d'Adriel. Et pourtant, je refusais encore de le quitter des yeux. Ce serait la première fois qu'il serait seul à traverser cette épreuve de la Moisson. Oui, j'étais terrorisée à l'idée de perdre mon petit ange. Samaël ne le sait que trop bien. Aussitôt le silence tombé sur nos tête, il a saisit ma main dans la sienne et ne l'a plus lâchée. Le discours habituel du Capitole. J'avais envie de vomir tellement le temps me paraissait long. « Que le sort puisse vous être favorable ! » Cette femme étrange s'est enfin décidée à se diriger vers cette sphère où étaient plongés les noms de ces jeunes filles qui partaient à l’abattoir. Le sort ne nous était jamais favorable, c'était courut d'avance. C'est une honte de prononcer cette phrase. Elle balance le prénom d'une gamine d'à peine douze ans. Pauvre petite âme envoyée à la mort sans ménagement. Personne ne se porte volontaire pour sauver la vie de cette petite fille apeurée. C'est lamentable. Quelques mots qui me donnent envie de rendre le maigre petit déjeuner que j'ai avalé en quatrième vitesse. C'est maintenant au tour d'un garçon d'être tiré au sort. La pression de la main de Sam dans la mienne se fait plus forte. Mon père pose sa main sur mon épaule. En observant l'homme bourru qui se tient à côté de moi, je crois que c'est la première fois que je le sens aussi inquiet, aussi instable, aussi faible en somme. J'ai peur, très peur. Elle sort le vulgaire bout de papier de la sphère et retourne à son micro. Je ferme les yeux et retient ma respiration. Par pitié que le sort ne le choisisse pas, qu'il me rende mon petit ange une fois de plus. « Adriel Farwell ! » Et là mon coeur loupe un battement. Je me sens tomber au sol. J'ai envie de crier mais mon père pose sa main sur ma bouche. Ce n'est pas le moment que les pacificateurs me tombent sur le coin du nez. Mon père me relève et me soutient. Les larmes coulent et je suis impuissante. Samaël ne sait plus où se mettre et mon petit ange monte sur la scène spécialement installée pour l'occasion. Personne ne me rendra mon petit frère, personne ne l'empêchera de mourir. Personne ne le sauvera.

On m'arrachais mon petit ange, on m'enlevais mon petit frère et personne ne protestait contre la cruauté de la chose. Si j'avais pu, je me serais portée volontaire et je l'aurais protégée comme il se devait. Mon petit ange, ma vie s'en va et moi, je reste là, totalement impuissante face à la situation. Je n'ai que trois minutes pour faire mes adieux à mon petit bonhomme. Samaël a tenu à venir avec moi. Je savais qu'il ne me lâcherais pas. Mon père s'est décidé à la dernière minute. C'est donc tous les trois que nous sommes rentrés dans cette pièce. Adriel s'est immédiatement jeté dans mes bras. Devant la force de l'instant, nous sommes tous les deux tombés à genoux. Samaël se tenait près de la porte, le visage fermé et la rage dans les yeux. Mon père, fier et droit m'a relevé avec une force à la fois stricte et délicate. Mon petit frère baissait la tête face à notre géniteur. « Mon fils, tu dois rester fort. » C'était la première fois qu'il parlait de lui comme un fils. « Fais honneur à notre famille, ne montre aucune faiblesse, crois en toi et représente ta mère. » Les discours ne sont pas son fort en règle général mais là, il se surpassait. Je restais bouche bée devant l'attitude de cet homme qui était pourtant autrefois si froid et distant avec ce petit homme. « Ne le montre pas que tu as peur, que tu as froid, que tu as mal et ... Et rentre à la maison quand tout ça ne sera plus qu'une épreuve douloureuse dans ton esprit. » Sur ces mots, mon père a attrapé le petit bonhomme et l'a serré dans ses bras. D'abord surpris, Adriel a finit par se laisser aller et ses maigres bras se sont resserrés autour de la taille de cette carrure de brute épaisse qu'est mon père. Alors il aura fallut ça. Il aura fallut qu'il perde son seul fils pour lui faire prendre conscience de la dure réalité de notre monde et surtout pour qu'il se rende enfin compte qu'il l'aimait malgré le destin tragique de son épouse. « Une minute Leann ... » Samaël était stressé. Mon père s'est reculé après avoir embrassé son fils sur le front. C'était à mon tour de prendre soin de mon petit ange avant de le perdre à jamais. « Andy, regarde moi. » Je tremblais de tous mes membres et ma voix se bisait entre deux sanglots. Le petite bonhomme s'est tourné vers moi, abattu, le dos courbé par tant de souffrance passée et à venir. « Porte ça, ne les laisse pas te le prendre. Je serais avec toi où que tu ailles et quoi que tu fasses. Tu seras à la maison, avec nous, j'te le promet. » J'essayais d'être la plus positive possible même si c'était très sincèrement peu crédible. J'avais cousu un bracelet en cuir fin mais très résistant. Je voulais qu'il l'est, je ne voulais pas qu'il oublie qui il était une fois qu'il serait là-bas. « Ils arrivent ! » Samaël s'agitait. Adriel s'est jeté dans mes bras. Je refusais de le voir partir et pourtant, les pacificateurs m'ont rapidement ramenés à la raison lorsqu'ils m'ont agrippés et sortie de force. « Leann ! Leann ! » « Je t'aime Andy, ne l'oublie jamais ! » Et c'en était fini de mon petit ange, jeté comme une vulgaire bête de foire, en plein milieu d'une arène remplie de monstre assoiffés de sang.

En rentrant à la maison, j'ai juré de m'entrainer comme une forcenée. Je sais, ça ne servait plus à rien puisque je ne pourrais plus jamais être tirée au sort. Je ne sais pas, certainement sous le coup de la colère, de la folie, de la tristesse. Mon père me suppliait d'arrêter. « Leann, j'ai déjà perdu ma femme et mon fils, je ne voudrais pas te perdre toi aussi. Si jamais tu te fais prendre, si jamais ils découvrent que tu ne suis pas les règles, ils te tueront ma fille, ils te tueront ! » Il avait raison. Samaël ne m'encourageait pas non plus mais il était toujours avec moi, par simple précaution. Et puis, si jamais j'arrivais à le mettre à terre, ce qui n'était pas une chose facile, je savais que je pourrais un jour tenter quelque chose. Au début, Samaël se laissait faire. Enfin ça, c'était avant que je ne lui remette les idées en place. Je ne voulais pas qu'il me facilite la tâche. Je ne voulais pas avoir l'impression d'avancer alors qu'il faisait tout pour que je réussisse sans me faire mal. Et il a compris que je ne serais jamais heureuse s'il continuait à enrichir l'illusion. J'ai commencé à avoir mal, à rentrer avec des bleus et des coupures. Mon père perdait la tête à essayer de me ramener à la raison. J'ai suivis les Jeux comme jamais je ne les avais suivis avant. Les autres tributs, qu'ils crèvent, je n'avais d'yeux que pour mon petit ange. Il était malin, il a réussi à tenir bien plus que n'importe qui du district huit. Je m'en voulais de l'avoir autant sous-estimé. Il était bien plus fort et courageux que je l'aurais pensé. Mon petit ange vivrait, cet espoir commençait à se faire doucement une place dans mon esprit. Et puis, mon petit monde s'est à nouveau écroulé. Mon petit ange n'avait rien fait. Il voulais juste se rafraichir, reprendre quelques forces. Il ne méritait pas d'y rester de cette manière. La furtivité et l'intelligence de cette fillette du trois. Une lance droit dans le coeur, de dos. Salope. Je jurais de la saigner si elle sortait vainqueur de cette saison. Pas plus de deux heures plus tard, elle est morte. Je n'en n'avais que faire finalement. J'avais perdu mon petit ange pour de bon. Je me maudissais d'avoir un jour pensé qu'il pourrait réussir. « Arrête, c'est pas de ta faute et tu l'sais. Rappelle toi de la promesse et honore là Leann, il l'aurait voulu et tu l'sais. Ne baisse pas les bras, ne te perds pas. Ton père à besoin de toi ... J'ai besoin de toi. » Droit et fort dans son corps. Samaël n'a jamais craqué et pourtant, je savais qu'il n'était pas à l'aise. Adriel l'aimait beaucoup. Sam, c'était comme un grand-frère pour lui. Une espèce de figure paternelle quand mon père ne le voyait pas. Je sais que Sam a été blessé mais il n'a jamais rien dit. Il ne dit jamais rien de toute façon. Sauf ce jour-là où il m'a balancé qu'il avait besoin de moi. Il m'a rappelé cette promesse. « Tu m'jures que tu vivras quand j's'rai plus là hein ? Leann, tu m'le promets, tu m'le jures ? J'veux qu'tu vives pour moi. Leann promets le moi ! » J'aurais tout fait pour le voir heureux, soulagé. J'ai promis. Le sens de l'honneur, je l'avais oublié. Et Sam était là pour me le rappeler, comme d'habitude. Il n'est pas mon meilleur ami pour rien. Il avait besoin de moi et je savais pertinemment que sans lui, je cesserai de vivre. Mon père s'est effacé mais me voir lui rendait la parole et l'envie d'ouvrir les yeux, de parler et de faire quelque chose de sa carcasse. Fallait bien que quelqu'un relève la tête et fasse en sorte que les choses changent. Et ça, Sam m'avait fait comprendre que c'était mon rôle. Alors j'ai ravalé ma fierté et je me suis relevée, lentement mais surement.

Les Jeux ont pris fin. Je me suis entrainée comme une malade et, aujourd'hui, je suis certainement la personne la plus apte du district huit. Je sais que cela ne me ramènerait pas mon frère et que je ne pourrais pas le venger. J'en étais plus que consciente. Je crois que j'avais bien besoin de ça pour me défouler et reprendre le dessus sur cette foutue vie. J'ai suivis les Hunger Games qui ont suivit. La jeune Everdeen m'impressionnait. Elle était si fraiche, si jeune mais pourtant si forte. Il ne faut pas oublier son complice, Peeta il me semble. J'ai jamais vraiment su si leur romance était réelle. Au final, cela ne m'intéressait que très peu. La rébellion, les moments de doute. Les trois années qui ont suivit n'étaient pas des plus calmes, ni des plus simples à gérer. Mon père s'est peu à peu habitué à la disparition de son fils. D'après que le district douze a été rasé. Mais c'est quoi cette immense connerie encore ? J'ai d'abord cru à une de ces farces et puis non. Tout ce cirque était bel et bien réel. La rébellion. Qui aurait cru qu'elle viendrait un jour. Et pourtant, c'était bel et bien le cas. J'en ai fait parti, comme un bon nombre des habitants du district. Mon père ne s'est pas fait prié et je ne parle même pas des Forman. Des moments forts, intenses et très constructifs. Ma dextérité et ma détermination ont été utiles et puis, c'est comme si je vengeais mon petit frère quelque part. Et après ? Et bien après, Snow a été arrêté et devait être exécuté. Au final, c'est Coin qui a été tuée. Je ne comprendrais décidément pas grand chose de toute cette histoire. Enfin. Voilà maintenant une année que toute cette foire est terminée. Une année que c'est le Président Marshall, ancien bras droit de Coin, qui est au pouvoir. Les conditions de vie sont bien meilleure malgré tout ce que l'on pourrait dire. Je découvre peu à peu le tout Panem. Pouvoir voyager entre les districts et voir ce qui nous entoure. N'est-ce pas une invention extraordinaire ? Alors oui, j'avouerais ne pas être souvent à la maison. J'aime voyager, c'est vrai. Alors entre le travaille à l'usine et mes voyages, mon père se retrouve bien trop souvent tout seul. Au départ, je comptais sur Samaël pour veiller sur lui mais monsieur à décidé de ne plus me laisser toute seule alors c'est sa mère qui s'occupe de mon père. Ouais, d'ailleurs, je soupçonne que quelque chose se passe entre eux. Et entre nous, Sam et moi ? Il est mon meilleur ami, depuis toujours. Mais ce n'est plus si clair que ça en fait. Il vous faut un dessin peut-être ? D'accord, je l'admets, il est bien plus important pour moi que quiconque et je crois que je l'aime bien plus que je ne le devrais. Ca vous va comme explication ? Très bien parce que je ne pourrais pas faire mieux.