◮ Que pense ton personnage du nouveau gouvernement?
Celui-ci ou un autre, c‘est du pareil au même. Elle n’a pas vraiment d’opinion sur ce nouveau gouvernement, bien qu’elle ne soit pas mécontente qu’il ait changé. Que dire du nouveau président ceci dit ? Tout comme Snow il ne lui inspire pas confiance, mais quel homme politique est digne de confiance ? Aucun selon elle.

◮ Est-il content que les Hunger Games soient révolus?
Oui. Elle aurait bien voulu qu’ils le soient quatre ans auparavant, car avant les avoir vécus, elle n’avait pas réellement conscience de leur ampleur et leurs conséquences. Elle ne souhaite à personne de les vivre et surtout pas aux plus jeunes, elle fut alors heureuse de leur dissolution. Plus de jeux, plus de souffrances. La soixante-quatorzième édition lui a également ouvert les yeux sur d’autres choses, elle n’oubliera jamais ces dernières années plus que mouvementées.

◮ Sa vie a-t-elle changé depuis la chute de Snow? Si oui, en bien ou en mal?
On va dire que oui, mais elle avait déjà changé bien avant. Tout d’abord en mal, les jeux l’ont marqué et quoiqu’elle fasse, qu’importe les années, ces instants ne s’effaceront sans doute jamais de sa mémoire. Puis en bien, car elle a prit un nouveau départ avec un sentiment de « sécurité » et d’apaisement depuis la chute de Snow. Malgré tout, elle n’est pas à cent pour cent rassurée et redoute une ‘paix’ trop courte, comme si les instants heureux n’étaient que de courte durée. Est-ce qu’elle se méfie trop ?

◮ A-t-il déjà participé aux Hunger Games? Ou bien, un de ses proches?
Elle y a effectivement participé quatre ans plus tôt, elle était alors âgée de dix-sept ans et avait suivi un entraînement adapté. Pour autant, ses avantages n’ont pas rendu l’épreuve facile. L’idée de tuer la révulsait d’avance, même si elle avait été élevée pour ça. Ses parents n’ont jamais trouvé en leur fille la fierté qu’ils recherchaient, même après sa victoire.. Il faut dire que ses actes dans l’arène avaient outré sa famille, au contraire elle avait été fière de cela, m’enfin là n’était pas la question. Et donc pour continuer, elle a aussi vu une amie s’en aller lorsqu’elles avaient douze ans. Cette amie n’est jamais revenue, trop jeune et trop chétive sans doute. Elle continue à fêter son anniversaire chaque année, comme si elle ne l’avait jamais quittée, elle était son amie d’enfance ; comment l’oublier..

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
« Vis ta vie à fond et profite de l‘instant présent pour ne rien regretter. »

PSEUDO: celty_insane. AGE: 19 étés. COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : sur le top site obsession. QU'EN PENSES-TU ?: je le trouve superbe dans sa conception comme dans le design **. DEDICACES:

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<taken>Kaya Scodelario</taken> [color=black]†[/color] Leynah A. Klein

LES PREMIERS TEMPS. DISTRICT DEUX.
Leynah vit le jour un 21 janvier, elle était la troisième et avant dernière enfant de la famille Klein. Elle vécut une enfance pour le moins facile grâce aux revenus de ses parents et même si elle ne manquait de rien, elle aurait bien souhaité plus d'attention de la part de sa famille. Il y avait d'un côté ses aînées qui passaient leur temps à se perfectionner et de l'autre, ses parents qui n'étaient pas souvent à la maison non plus. Ils étaient trop 'occupés' selon leurs dires. Au moins pouvait-elle avoir l'attention de son petit frère, le seul de la famille sur qui elle avait de l'influence et qui la suivait un peu partout. Tous ces instants de bonheur, malheureusement, avaient été de trop courte durée. Jusqu'à l'âge de sept ans, elle allait à l'école normalement et passait beaucoup de temps avec ses amis comme le faisaient généralement des enfants. Puis tout s'arrêta le jour de ses sept ans, lorsque son père lui avait fièrement annoncé, avant même qu'elle ne souffle ses bougies : « Tu es assez grande à présent, ma fille, il est temps de commencer ton entraînement. » Elle comprit alors pourquoi ses aînées étaient souvent absentes et semblaient toujours trop sérieuses, elles s'entraînaient pour les jeux depuis le même âge. Ce fut donc aux côtés de son père que Leynah apprit à devenir une Carrière digne de ce nom. Après tout, c'était le chemin qu'empruntait chaque enfant de ce district, il devait garder sa place de favori avec ses deux compatriotes. Les jeux de la faim, quelle sale invention. Bien qu'elle se fichait un peu de tout cela, elle écoutait ses parents sans jamais se plaindre... mais ce fut vite le cas lorsque ses entraînements prirent le dessus sur le reste. Son quotidien devenait étrange, elle ne semblait vivre que pour les jeux.. On la conditionnait pour tuer ? « La loi du plus fort, Leynah. C'est tuer ou être tué, ne l'oublie jamais. » Ben voyons ! Dans quelle monde vivait-elle ? Pourquoi n'était-elle pas née ailleurs, à une époque différente ? Était-elle bien une Klein ? Ses sœurs étaient toujours 'parfaites', elles excellaient dans leur domaine et apprenaient très vite ; tels étaient les arguments de son père pour motiver Leynah. Celle-ci ne l'était pas plus et au contraire leurs comportements à tous l'agaçaient, mais elle n'en disait jamais mot. Future carrière malgré elle, il y avait au moins deux personnes sur qui elle pouvait compter et qui la soutenaient : son petit frère -seul garçon parmi les quatre enfants- et Calliope, sa meilleure amie d'enfance. Ils étaient sûrement les seuls à partager ses opinions, bien que pour son frère elle y avait été pour beaucoup. Et même avec les années, ça ne changea jamais.

ET PUIS.. TOUT A CHANGÉ. DISTRICT DEUX.
Douze ans. Leynah participait à sa toute première moisson aux côtés de son amie et toutes deux avaient leur nom inscrit une seule fois. C'est très peu de chance pensait-on, mais la chance n'était pas toujours de notre côté, surtout dans ces moments-là. Peut-être y aurait-il des volontaires, comme souvent ? Bien qu'elle ait été préparée et qu'elle devrait se sentir bien, Leynah n'était pas du tout prête à partir maintenant. On l'avait certes entraîné depuis des années, mais ce n'était pas assez pour la jeune fille. Et sans doute était-ce la même chose pour son amie, alors lorsque ce fut son nom que l'on appela, Leynah se sentit aussi mal que si on avait appelé le sien. Calliope s'en alla et ne revint jamais. Leynah vécut assez mal cette perte, surtout quand sa famille n'avait eu aucun mot pour elle et n'avait cessé de critiquer la victorieuse Johanna Mason, issue d'un district bien trop faible pour mériter ce prix. Voilà ce à quoi tout le monde s'intéressait. Leynah canalisa sa colère en maltraitant tout être non vivant sur lesquels elle avait l'habitude de s'entraîner, ça l'empêchait de commettre des bêtises jusqu'à ce que sa vie reprenne son cours normal. A présent, Leynah était devenue une concurrente de plus pour ses deux sœurs et leurs relations n'avaient jamais été aussi mauvaises. Elles n'avaient jamais été très proches de Leynah, celle-ci n'ayant jamais été motivée pour quoique ce soit et pire encore ; elle disait détester les jeux et n'avoir aucune opinion sur le Capitole. Quelle honte ! Les parents la laissaient dire, car ils étaient déjà bien heureux qu'elle soit devenue une carrière accomplie et étaient fiers d'elle de cette façon. Et puis c'était ce qu'elle voulait, Leynah, les rendre fiers malgré tout. Alors elle poursuivit ses entraînements jusqu'à tant qu'elle aurait l'âge d'être tirée au sort. En parallèle, elle passait énormément de temps avec son petit frère avec qui, d'ailleurs, elle s'exerçait souvent. Ils voyaient cela comme une façon de s'amuser, car ils ne se blessaient jamais vraiment. Elle n'était jamais sérieuse, car elle ne se faisait toujours pas à l'idée qu'elle pourrait, un jour, avoir à tuer. Elle n'avait pas cette cruauté et cette rage de vaincre comme la plupart des carrières. Elle n'était vraiment pas faite pour ces jeux. Le destin lui, en avait décidé autrement. Cinq ans après le départ de sa meilleure amie, ce fut au tour de Leynah de tenter sa chance dans l'arène. « Leynah Klein ! … Leynah Klein ? » Elle était restée figée quelques secondes avant de se ressaisir et de monter sur l'estrade qui l'attendait. Debout face à des centaines de personnes, elle fit un discours basé sur des mensonges et de belles paroles comme : « je suis honorée de représenter le district, » et autres blablas du même genre. Elle devait jouer le jeu. Les adieux avaient été déchirants dans le bon comme le mauvais sens. Elle reçut bien évidemment la visite de ses parents, accompagné de son petit frère qu'elle rassura de toutes les manières possibles. Ils n'avaient que deux ans de différence, mais ils étaient aussi proches et inséparables que des jumeaux et la séparation fut difficile. Pour ses parents, elle eut des gestes et des mots d'amour pour eux, mais en retour ils lui sommèrent simplement de faire honneur à la famille. Ils étaient repartis en lui souhaitant tout de même bonne chance. Comment devait-elle le prendre ? Est-ce qu'ils lui demandaient de gagner par fierté, ou de mourir dignement ? L'un ou l'autre, elle les avait trouvé indélicats et choquants, seule sa mère avait eu un regard inquiet malgré la dureté de ses paroles. Ses deux sœurs quant à elles ne vinrent pas. Sans doute aurait-elle dû leur montrer qu'elle était motivée et qu'elle tuerait tous les minables barrant sa route, mais une fois encore, elle n'était pas ce genre de personne. Durant le trajet qui devait l'emmener au Capitole, elle n'eut de pensées que pour son frère et sa défunte amie, qui s'était retrouvée ici avant elle et qui avait vécu les mêmes choses. Leynah n'avait jamais pensé comme les autres et pourtant, en ce jour, quelque chose changea. Elle était déterminée et plus que jamais.

LES JEUX DE LA FAIM. ARÈNE. I.
Faits racontés par Leynah.
La semaine avait été éprouvante. Mon compagnon de district était plus jeune que moi, mais il était bien plus proche du caractère de notre mentor que du mien. Enobaria. J'avais écouté ses conseils sans réellement les assimiler, je la trouvais bien trop barbare à mon goût. De toutes les façons, je devrais faire alliance avec les autres carrières. Je pouvais aussi faire cavalier seul, mais j'avais besoin d'eux. J'étais fourbe, sournoise et déterminée comme jamais je ne l'avais été auparavant. Dans cette arène je me battrai jusqu'au bout, pour ma vie. Mon père pouvait être fièr de sa fille, c'était grâce à lui que j'en étais arrivée là. Lors des entraînements, j'avais observé la plupart de mes adversaires et fait mes petites affaires avec quelques autres. J'avais aussi montré aux carrières que je méritais leur attention et le tour était joué, le jeu pouvait commencer. L'arène était un terrain vague, il y avait des constructions inhabitées ou en ruines avec quelques arbres ici et là. Ça ressemblait à un village abandonné, ou disons plutôt en ruines, car il n'y avait rien à l'intérieur de tous ces murs. Seule la corne d'abondance était ravitaillée en armes et en nourriture. Telle était notre cible à nous, les dangereux carrières. Même si je trouvais cette tactique bien lâche, elle confirmait bien la 'loi du plus fort'. Lors des premières minutes, il y eut de terribles affrontements ou que dis-je, une tuerie atroce appelé 'le bain de sang' et qui éliminait une bonne partie des tributs. Moi, je m'étais faufilée de sorte à éviter toute confrontation et profitai de la confusion pour rejoindre deux autres personnes. Lorsque le silence revint, je m'étais tout naturellement rendue à la corne où mes 'alliés' m'attendaient. Quelle belle équipe nous faisions, n'est-ce pas ? Le plan était simple, nous devions tuer tout le monde -ce qui semblait très fun à les entendre- et ensuite, nous battre dignement jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Oh j'imaginais bien qu'un tel spectacle aurait été divertissant, mais j'en avais décidé autrement. Aux yeux de certains, j'étais passée pour la traîtresse et heureusement pour moi, j'avais également été l'une des favorites. La raison était simple, j'avais trahi mon groupe et m'étais alliée à un autre. Ces deux personnes que j'avais aidées au premier jour étaient un garçon du six et une fille du cinq. Je leur avais trouvé une bonne planque et leur apportais de la nourriture lors de mes ''patrouilles de reconnaissance''. Un seul doutait de moi depuis le premier jour, car il me connaissait depuis bien avant ces jeux et le rôle que je me donnais sonnait faux : mon partenaire de district. Il fut ma première victime. Je n'avais aucun mal à tuer quelqu'un d'aussi impitoyable que lui.. Finalement, je savais être cruelle et j'avais été capable de tuer. Au début tout allait bien, on se disait qu'il le méritait et que c'était la chose à faire.. mais rien n'empêchait le geste et malgré tout, ça nous restait sur la conscience un bon moment.

LES JEUX DE LA FAIM. ARÈNE. II.
Faits racontés par Leynah.
Le même jour, j'étais partie avec le garçon du quatre et la fille du un pour une petite chasse. Je ne l'avais pas prévu, mais deux tributs nous tombèrent dessus armés et déterminés à vivre. Mes alliés ripostèrent et moi, je les observais sans bouger. Un contre un, je n'avais qu'à attendre que l'on se jette sur moi, sans cela je ne faisais rien. « Hey mais tu fais quoi ?! Bats-toi, abrutie ! » Me battre ? Je le pris au mot et sortis mes deux poignards en me jetant directement sur lui. Les deux autres tributs s'étaient alors focalisés sur la fille. Mon adversaire était un carrière du quatre et son arme était la machette, quant à moi, mes gestes se devaient d'être rapides et agiles pour le déstabiliser et lui porter le coup fatal. J'avais dix ans d'entraînement derrière moi et ce n'était pas la précision qui me manquait. Il était coriace, mais il aura fallu d'une petite seconde d'inattention de sa part pour que j'en vienne à bout. Mes deux lames plantées dans sa poitrine, lui allongé sur le sol et moi sur lui. A quoi ressemblais-je à ce moment-là ? J'avais été prise d'une certaine frénésie et je m'en délectais honteusement. Ce n'était pas moi, cet endroit me changeait et ça ne me plaisait pas du tout. On ne ressortait jamais indemne de ce genre d'aventures, j'avais vu trop de sang ces derniers jours et l'envie de survivre augmentait à chaque minute. Je pouvais mourir à tout moment et je m'étais concentrée sur ça jusqu'à la fin. Au terme de cette journée, les visages défilèrent dans le ciel tandis que j'avais retrouvé mes véritables alliés. Ceux qui, depuis le début, passaient leur temps à se cacher. Ils étaient si gentils, que je ne comprenais pas comment on avait pu les envoyer à la mort... Le lendemain, le jeu s'était aussi corsé puisque les carrières restants m'avaient prit en chasse. Et qui étaient les mieux placés, que les maîtres du jeu, pour m'envoyer directement à eux ? Le Capitole était cruel, vraiment trop. Ce n'était pas seulement les carrières qu'ils amenèrent jusqu'à nous, mais aussi les deux tributs restants. Un bain de sang final ? Et les survivants n'avaient pas été les plus faibles, ils étaient tous bien armés et prêts à tout pour vivre … Les carrières me prirent en grippe et les deux autres se jetèrent sur mes amis, je n'avais rien pu faire. Oui, ils étaient devenus des amis au fil des jours et je n'avais rien pu faire pour les protéger. Ils avaient agonisé devant mes yeux.. et ce fut l'élément déclencheur. Une fois encore, je fus prise d'un élan de colère égal à celui que j'avais ressenti à la mort de Calliope, je ne répondais plus de rien et tant pis si je saignais ici et là, je ne baissais pas les bras ! J'avais tué la carrière du quatre en retournant sa propre arme contre elle. Le combat final se fit entre moi et un tribut du huit, quel garçon endurant ! Mais je ne pensais qu'à une chose : le tuer. En temps normal, je n'en aurait peut-être pas eu le courage, mais dans des circonstances pareilles je n'avais pas hésité. J'étais plus entraînée et ma détermination était telle que je n'avais pensé à rien d'autres.. « Le gagnant de la soixante-treizième édition est.. Leynah Klein ! » Je ne me souviens pas du reste, ni de comment je suis revenue au Capitole. Tout ce que je sais, c'est que j'étais bien amochée en arrivant.

APRÈS LES JEUX. DISTRICT DEUX.
On ne ressortait jamais indemne de ce genre d'aventure et Leynah ne faisait pas exception à la règle. Elle avait joué son rôle de vainqueur comme elle avait joué celui d'une carrière prête à tout pour gagner et même si elle avait imaginé les choses différemment, elle n'était pas non plus mécontente d'être à cette place. Le Capitole l'avait acclamé pour sa perfidie et son intelligence, après tout ils avaient eu du spectacle et peu leur importait qui en avait réchappé tant qu'ils avaient un vainqueur. Ce ne fut qu'à son retour dans le district deux que la demoiselle fit face à une population partagée. Il y avait d'un côté ceux qui, comme le Capitole, avaient passé outre ses actes et félicité son jeu ; puis de l'autre, ceux qui la voyaient comme une traîtresse et même, une moins que rien qui n'aurait pas mérité de revenir.. A vrai dire, Leynah se fichait pas mal de l'avis des gens, elle se fichait d'avoir fait bonne impression ou pas, elle ne tirait aucune gloire à avoir ôté la vie de pauvres jeunes.. Non, ce qui l'avait profondément touché était le comportement de sa propre famille où ici encore, les avis étaient partagés. Pour son père et ses deux soeurs, Leynah n'avait pas été digne de porter leur nom, mais sa mère et son petit frère, eux, ne voyaient que le fait qu'elle soit revenue et ils en étaient très fiers de cette façon. Malgré tout, ce fut elle et toute sa famille qui partit s'installer dans le village des vainqueurs. Ils profitaient tous de leur nouvelle richesse, son père et ses soeurs également. « Je croyais ne pas mériter cette victoire, cet argent sale ne devrait pas vous rendre aussi heureux. » Ironique elle avait été, ce jour-là et sans réponses ils furent, son père et ses soeurs. Ils étaient hypocrites, opportunistes et manipulateurs. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne les portait plus dans son coeur, elle refusait juste de le croire et espérait les voir un jour changer.. Cette victoire l'avait changé, elle comme sa vie entière et plus rien n'avait été pareil après ça. Un an passa et rien ne changea vraiment, Leynah vivait son quotidien, bien qu'elle se montrait quelque peu discrète et solitaire depuis son retour des jeux. Elle assista néanmoins à la moisson, puisqu'elle était devenue un mentor. Elle eut la chance -ou pas- de conseiller deux machines de guerre, deux personnes qui étaient exactement tout ce qu'elle détestait chez un être humain, mais une fois de plus elle joua son rôle. Cette année fut la plus surprenante de toutes, puisqu'il n'y avait pas eu un, mais bien deux gagnants à l'issue de cette soixante-quatorzième édition. Ce fut l'élément déclencheur d'évènements tous plus graves les uns que les autres. Cela avait commencé par une révolte ici, puis là-bas et ce fut finalement la guerre qui fut déclarée au Capitole. Leynah était restée dans l'ombre, elle n'avait pour ainsi dire aidé ni l'un, ni l'autre des deux camps. Même si son district était pratiquement le seul à résister contre la rébellion, elle n'y prit jamais part. Elle avait mit sa famille à l'abri, le temps que les choses s'arrangent... Puis tout se termina. Une nouvelle ère voyait le jour. Tout le monde allait pouvoir vivre dans la joie et le bonheur à présent. Vraiment ? La guerre avait fait beaucoup de dégâts et les habitants devaient reconstruire leur vie sur des ruines. Leynah prit donc une décision, celle de partir définitivement du district deux et quatre mois avant aujourd'hui, elle plia bagage pour le district cinq, emmenant avec elle son frère qui avait voulu la suivre.

UN NOUVEAU DEPART. DISTRICT CINQ.
Une nouvelle vie commençait pour les jeunes Klein. Leynah avait laissé sa fortune derrière elle, c'était une bonne chose pour se libérer de son passé, en quelques sortes. Elle voulait vivre normalement, comme tous les autres et gagner sa vie en travaillant. Elle n'était plus vainqueur ni mentor, elle était la jeune femme qui travaillait à l'épicerie. Grâce à son frère, ils avaient les moyens de vivre dans une maison et comme dirait certains: "la vie est belle, profitons-en tant qu'on le peut." Aujourd'hui cela faisait quatre ans qu'elle avait participé aux Hunger Games et malgré toutes ces années, les blessures étaient restées. Elle n'avait pas choisi le district cinq par hasard, elle le faisait pour une certaine personne qu'elle n'oublierait sans doute jamais. Parfois lors des belles journées, elle levait les yeux vers le ciel dégagé et avec le sourire, elle avait une pensée pour tous ces courageux morts dans l'arène, ou en se battant pour leur liberté.. Elle pouvait profiter pleinement de sa vie même si pour elle, il était déjà trop tard. Il y avait des blessures qui ne guérissaient jamais, même avec le temps, tout ce que l'on pouvait faire était d'essayer de vivre avec. Est-ce qu'elle est heureuse aujourd'hui ? Est-ce que les choses se sont réellement arrangées ? La paix est-elle revenue pour toujours ? Seul le temps répondra, qui vivra verra.