◮ Que pense ton personnage du nouveau gouvernement?

El’ n’a pas un opinion clair du Président Marshall. Il est bien heureux que Snow ne soit plus puisqu’il ne l’appréciait pas du tout, mais il n’arrive pas à ce faire à l’idée que quelqu’un d’autre a prit sa place. C’est un peu comme si pour lui personne ne pouvait remplacer le Diable. Comme son district est redevenu indépendant après Snow, il entend si peu parler de Marshall qu’il a presque baissé sa garde… Encore une fois…

◮ Est-il content que les Hunger Games soient révolus?

Étrange de poser une telle question à un ex-tribu. On pourrait croire qu’il serait heureux que les Hunger Games ne soient plus. Mais, en fait, El’ est plutôt en colère contre cela. Non pas parce qu’il voulait que les jeux reste, mais parce qu’il aurait bien aimé qu’ils soient abolit avant, pour ne pas avoir à les subir! Quelle injustice!

◮ Sa vie a-t-elle changé depuis la chute de Snow? Si oui, en bien ou en mal?

Pas vraiment. Elroy a sourit lorsqu’il a apprit que Snow n’était plus, mais il a bien vite passé à autre chose. Il avait déjà vu cet homme lors des cérémonies avant les jeux, mais de l’a à dire que son monde a changé… Lorsqu’il a reçu sa couronne après les jeux, il se rappelle que Snow lui a avoué l’apprécier énormément. Cette révélation ne lui a pas plu du tout, puisqu’il n’en comprenait pas la signification. C’est probablement pour cela qu’il a essayé de se détacher le plus possible de ce lien avec Snow et qu’ainsi, à sa chute, il l’a effacé très rapidement de sa tête.

◮ A-t-il déjà participé aux Hunger Games? Ou bien, un de ses proches?

Hum… Il aimerait bien dire que non. Il évite d’ailleurs d’en parler à des nouvelles connaissances, ce n’est pas une fierté pour lui. Il était immensément heureux de ne pas être choisi pour l’Expiation même si la sensation de la victoire et de la réussite (chose qu’il ne connaît que rarement) lui manque… Les Hunger Games ont été une sorte d’accomplissement que l’on aime critiquer, mais qui reste attirant quand on y repense…

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?

Oh, quelque chose d’amusant! Peut-être seriez-vous surprit d’apprendre qu’il a une très belle voix et qu’il est capable de chanter très haut, un peu comme sa tante maternelle. Et si je vous disais qu’il a une peur terrible de l’eau depuis qu’il a presque été noyé par un autre tribut durant les Hunger Games… Ça vous surprend tous ça? Alors peut-être que le fait de savoir qu’il appelle tout le monde «petit(e) ou chose» parce qu’il est incapable de retenir un nom va vous sustenter pour le moment!

✖ PSEUDO: Volodymyr ✖ AGE: 19 ans ✖ COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : Par un pur hasard, entremêlé d’un site appelé Forumactif ✖ QU'EN PENSES-TU ?: Ce que j’en pense? Ben qu’il est magnifique!✖ DEDICACES: À mon père, qui serait fier de moi!

Code:

[color=red]•[/color] [b]alex o’loughlin[/b] → elroy w. cordell

Chapitre 1 – Les origines

Né d’une mère désordonnée et d’un père coureur de jupon, il ne s’est jamais senti chez lui avec les Cordell. Benjamin d’une famille de huit frères et sœurs, il passait bien évidemment en dernier, toujours en dernier. Et certaines choses auxquelles on ne devrait pas s’habituer finissent par l’être. L’une d’elle est le manque d’attention, bref d’amour. El’ fait parti de ces enfants abandonnés indirectement qui souffre en silence jusqu’à trouver la douleur normale. Ne connaissant pas ce qu’est une relation, il a un mal fou à se faire des amis et encore aujourd’hui, il souffre de difficulté à sociabiliser correctement. Est-ce vraiment de sa faute?

Ce manque d’encadrement familial lui permis de faire énormément de choses par lui-même. C’est en secret, qu’il se rapprocha d’un ancien combattant de boxe et qu’il lui demanda des leçons. Comme son corps était encore jeune et fragile, il lui arrivait de se blesser en frappant trop fort ou en recevant un coup suite à une distraction. Le milieu où il apprenait était tout sauf sécuritaire. Malgré ses ecchymoses régulières, personnes autour de lui ne le stoppa. « C’est de son âge », avait même lâché son père une fois. Elroy avait de la motivation pour la boxe, cela lui permettait d’expulser ses frustrations et de se sentir un peu en vie pour une fois…

Ayant eu une enfance sans particularité, il passait tous ses étés chez sa tante Karda, la sœur de sa mère. Il adorait cela, puisque même si ses frères cadets l’accompagnaient, ils finissaient toujours par rentrer vers la 2e ou la 3e semaine, alors il se retrouvait seul et en paix. Ces moments de tranquillité cessèrent lorsqu’il commença à travailler pour un livreur d’une compagnie de divertissement. Il était assez jeune, mais le propriétaire était l’ami d’enfance de son père, alors Elroy avait une sorte de traitement de faveur. On ne lui donnait que les commandes les plus légères par exemple et on évitait de le faire travailler jusqu’à tard dans la soirée. Cette même année là, il participa à sa première moisson. Il eut peur d’être choisi, mais lorsqu’il ne le fut pas, il se cru invincible et pour lui, les moissons qui suivirent, ne furent qu’un rassemblement de routine. Il baissa sa garde devant les agissements du Capitole et peut-être est-ce cela qui causa sa chute…

El’ provient d’une famille ouvrière modérément aisée, en particulier à cause du fait que tous les Cordell ont un emploi à rémunération acceptable. Son père, Alessar Cordell est superviseur dans un laboratoire technologique et sa mère, Reena Hermann est technicienne dans une usine de productions d’armes de pointe dans le nord du district. La plupart de ses frères et sœurs ont un grade équivalent ou supérieur à ses parents. Elroy est celui ayant le poste le plus bas. Il travaille d’ailleurs dans une autre usine, beaucoup plus au sud que celles des autres. Il n’a jamais vraiment aimé ou voulu travailler « en famille ». Il apprit la mécanique et la machinerie dans cette usine et il commença à ci faire et à vraiment être heureux de ce métier jusqu’à la moisson de ses 18 ans. La dernière de sa vie et pourtant… Quelle ne fut pas sa surprise lorsque son nom sortie. Il ne le crut pas au départ et ce fut un de ses cousins qui du le pousser pour qu’il avance vers son destin. Ses parents acceptèrent de le voir, mais ne dire aucuns mots et ils évitèrent son regard. Ce fut sa sœur, la plus intelligente de la famille selon tout le monde, qui brisa le silence et lui dit : « Ça va bien aller, on a confiance en toi… » Des paroles bien inutiles lorsque quelqu’un fera bientôt face à la mort. Sans vraiment avoir confiance de revenir un jour dans son district, il se dirigea vers le Capitole dont il ne s’était jusque là jamais méfié…

Chapitre 2 – Place aux jeux

La 63e édition des Hunger Games fut considérée comme « excellente ». « Une superbe année, une cuvée parfaite… » En effet, elle se termina au bout de 4 jours et le bain de sang élimina 17 tribus en moins d’une heure. Si vous pensez que cela est du à une faiblesse des participants, vous vous trompez car plus de la moitié des tribus morts à ce moment là se sont battus entre eux avec rage et les achever fut une chose ardue.

Les favoris de cette année là étaient un tribut masculin du district 1 et un tribut féminin du district 2. Personne n’avait vu venir la victoire de El’. Durant les entraînements, il restait en retrait et ne faisait que peu d’efforts. Pour avoir des sponsors, il était maladroit et bien peu connaissait ses habiletés de boxeur. Alors pour les gens riches du Capitole, Elroy n’avait aucune chance et donc aucun intérêt. Ayant fuit le bain de sang, les caméras ne le suivait que par principe car tous croyait qu’il allait se faire tuer incessamment. Surprise, il croisa un colosse du district 7 et une bataille commença. C’est en lui fracassant le crâne avec ses poings qu’il survécue. Les gens du district 3, qui jusque là avaient acceptés le fait qu’El’ n’avait aucunes chances, reprirent espoir. Jusqu’à la conclusion des jeux on parla de cette mort troublante. Qui l’aurait cru… Le monde s’est mis à le regarder et à attendre la suite des évènements. Il venait de changer son destin…

L’arène était très montagneuse. Une grande quantité de ruisseaux et de lacs la couvrait. On pourrait dire qu’elle était constituée en majorité de pierre brute et d’eau douce. Peu de végétation la couvrait, le camouflage était donc plus pénible et les endroits pour se cacher étaient rares. Terrain très intéressant selon les commentateurs, il ne pardonnait pas à cause de ses rocs coupants et de ses points d’eaux profonds ou au fort courant. Le second moment ayant marqué ces jeux après le premier meurtre de El’ fut sa rencontre avec la fille d’un district 4. Rien de romantique, je vous rassure. Leur affrontement fut d’abord sur terre mais la fille poussa Elroy dans le plus imposant des lacs qui se trouvait à proximité et elle tenta de le noyer. L’impuissance de certaines situations à la fâcheuse tendance à vous glacer le sang dans les veines. Cet instant, où le jeune homme luttait dans une panique extrême fut terrifiant à regarder. Puis, par un miracle, il réussit à la saisir par le cou et à la faire couler à sa place. Il en est sorti ébranler, mais se sachant filmer constamment, il retint ses larmes de peur…

Durant la nuit du deuxième jour, la plupart des survivants furent tués. Au matin, il ne restait que celui du district 1 et Elroy. Alors, commença une traque inégale, le favori étant aidé par les maîtres du jeu. Puis, au bout de 2 jours à se fuir, ils se firent enfin face. La grande finale tant attendue… et personne ne sera déçu. « Une pure merveille, un bijou d’adrénaline » pour citer l’un des commentateurs de l’époque. L’un des rares combats des Hunger Games où les deux participants sont démunis d’armes et que leur corps est leur seule moyen de défense. Le tribut du 1 est fort, mais El’ sait encaisser. Ceux qui n’ont jamais assisté à un combat de boxe ne peuvent pas comprendre l’intensité que cela produit certaines fois. On avait mal pour eux, surtout lorsque le gagnant fut déclaré, qu’on le sorti de l’arène et que les médecins accoururent pour le soigner. Il était encore haletant et son visage était rouge de sang… Ils l’ont presque perdu… Imaginer le drame… Mais on le força à vivre, car la foule attendait pour le voir… On l’arracha à une mort méritée pour l’exhiber aux habitants du Capitole…

Chapitre 3 – La vie continue…

Dans un premier temps, il fut envoyé au village des vainqueurs du district 3 pour y découvrir sa demeure attitrée. S’extasiant de sa nouvelle fortune, les premiers mois de cette vie de rêve passèrent à un rythme effréné. La brève parade pour souligner sa victoire sera bien vite oubliée pour laisser place à l’édition suivante des Hunger Games. À son retour de la Tournée, il reçu une visite surprise de ses parents et de sa sœur. Un très long silence précéda une conversation étrange et assez maladroite… Après tout, il n’avait parlé que si rarement avec ses parents, ils étaient presque des étrangers pour lui. Que pouvait-il faire à part écouter et essayer de comprendre d’où provient leur soudain intérêt pour lui. « Nous t’avons vue tu sais… Et nous ne savons pas quoi en penser… Nous ne savons vraiment pas quoi te dire… » Sa mère semblait inquiète et au bord des larmes. « Tu aurais préférer que je meurs, que je ne revienne pas du tout? Ça t’aurait rendue heureuse, n’est-ce pas! Comme ça je n’aurais plus été un embarras pour toi! » Les paroles avaient coulées de sa bouche avec une telle aisance. De la colère refoulée probablement. Ce fut la dernière fois qu’il vit sa famille.

Les séquelles des Hunger Games commencèrent à se faire sentir lors de son 22e anniversaire. Ayant pris de l’autonomie et de la confiance, il voulu retourner voir sa tante Karda. Mais des crises de panique commencèrent à apparaître à des moments inattendus. Lui qui avait un réseau social désespérant, il était maintenant assuré avec ces instants de faiblesses, qu’il ne pourra jamais trouver quelqu’un sur qui compter. Il devint rapidement incapable de faire quelle qu’activité, même légère. Perdant l’étincelle de vie, il pénétra dans une forte dépression. L’origine de celle-ci reste encore nébuleuse. Il semblerait que lorsqu’il prit conscience qu’il ne pourrait pas effacer les meurtres et les jeux de sa mémoire, même avec sa richesse, cela entraina la perte de sa lucidité. Si au départ, il resta assis dans sa maison de luxe à regarder les aiguilles de l’horloge avancer, cela évolua rapidement. Il se mit à sortir régulièrement. À la base pour se promener tel un robot, sans destination et sans prêter attention au décor, mais il finit par passer parfois plusieurs jours hors du village des vainqueurs, troublant bien souvent l’ordre. On en laissa passer beaucoup, surtout qu’après un certain temps il reprit du mieux et arriva à se contrôler d’avantage. Seulement, il ne guérit jamais totalement de cette faiblesse mentale et le mot dépression n’a jamais été approprié pour son état. Seul dans ses difficultés, il ne fut jamais vraiment prit en main. Son état le rendait inapte à être mentor au Hunger Games mais cela n’avait pas d’importance car on l’avait déjà remplacé depuis longtemps. La solitude devint sa nouvelle meilleure amie et le pire était à venir.

Un jour, plusieurs années après le début de ses problèmes mentaux, il attira l’attention des pacificateurs et un groupe de deux l’intercepta et le ramena chez lui. Ils remarquèrent immédiatement son comportement étrange et l’un d’eux se porta volontaire pour surveiller El’ durant la nuit pendant que l’autre va faire un rapport de la situation au quartier général des Pacificateurs. Il arrive parfois que les vainqueurs ont des dérapages, mais de là à représenter un réel danger pour les habitants de son district, il fallait le rapporter pour éviter une catastrophe. Seul avec le pacificateur, El’ remarqua que celui-ci caressait une photo avec une obsession non contenue. Curieux, il lui demanda tout bêtement qui était la jeune femme tout en blanc que représentait la photo. Au début, l’autre fut vague et hésitant, mais il finit par avouer qu’il était fou amoureux d’elle et qu’un jour elle serait sa femme. Tout allait bien jusque là, mais le pacificateur se familiarisa avec El’ et l’alcool commença à couler un peu trop rapidement dans les verres. La conversation évolua de manière inattendue. Le pacificateur dit qu’il attendait apparemment simplement que le frère de la fille sur la photo ne soit plus là pour avoir le champ libre. Ça restait étrange comme aveu… Dans le bas de la photo, on pouvait lire un nom et le numéro d’un district… le 9. Une succession de déductions farfelues se firent dans la tête de El’. Il avait beau avoir consommé modérément de l’alcool, son cerveau restait fragile. D’après l’âge de la gamine et l’obsession du pacificateur, rien de tout cela n’était normal selon sa perception. Lorsque le pacificateur avoua qu’il serait prêt à tuer pour la toucher, la caresser, la posséder… Elroy perdit la carte. Ayant depuis longtemps perdu le contact avec la réalité, il comprit qu’il l’avait assassiné seulement plusieurs heures après. Il regardait sans comprendre ses poings ensanglantés, preuve irréfutable qu’il était le meurtrier. Et lorsque le collègue pacificateur revint, il le mit en arrêt sur le champ. Aucune résistance, pas même de réaction, c’était comme si Elroy était mort lui aussi. Il fut conduit dans plusieurs pièces, vue plusieurs personnes, mais il n’a pas vraiment de souvenirs de cela. Il se rappelle avoir entendu une multitude de débats à son sujets, les mots clairs lui échappe. Il a le souvenir vague que l’on l’a traité de mentalement atteint. Rien de nouveau. Il se rappelle que l’on a prononcé 27 fois le nom Snow dans une période assez courte. Mais durant toutes ces années que dura sa pseudo-dépression intense, son état était semblable à un patient lobotomisé, à peine capable de réaliser qu’il respirait. Il fut détenu dans un hôpital spécialisé du Capitole. Sa captivité resta secrète, bien que son absence fût remarquée à un certain moment par les habitants de son district. On le cru même mort au bout d’un temps. Dans les derniers instants de sa captivité, son état s’améliora aussi subitement qu’il refusait de se modifier au départ. Le gouvernement en fut informé et une décision fut prise.

On le libéra. Sans babysitters, sans suivi prévu, on le laissa tout bonnement vivre comme « avant ». Les raisons précises expliquant cette décision resteront probablement secrètes pour le reste de sa vie. Comme s’il se réveillait d’un très long sommeil, il redécouvrit sa maison du village des vainqueurs. Rien n’avait vraiment changé, la flaque de sang sur le tapis avait été nettoyée depuis fort longtemps. Cela faisait tellement d’année qu’il n’avait pas revu le monde avec lucidité et pourtant il n’avait pas le moindre souvenir d’avoir quitté sa maison. Personne n’avait été réellement inquiet. Son absence n’était à présent qu’un souvenir d’amnésique… Qui pourrait réellement s’en soucier? Une vie nouvelle, bien que lente au démarrage, s’amorça alors. Le Capitole ayant bien effacé leurs traces, El’ ne se troubla jamais du fait de son absence, cela ne le perturbera probablement jamais d’ailleurs, même si quelqu’un lui poserait la question.

Sa mère décéda un peu avant l’Expiation. Il ne voulu pas se rendre à ses funérailles, n’en voyant pas l’intérêt. Pourquoi honorer la mémoire d’une personne qui ne vous connaissait pas vraiment? Puis, il apprit que Beetee allait représenter son district pour ces ultimes jeux. El’ le connaissait mal, il l’avait peut-être vue deux ou trois fois en se promenant dans le village des vainqueurs. Il ne se sentit donc que peu affecté par la nouvelle, bien qu’il avait comprit à ce moment là que le monde avait continué de tourner même si lui en était déconnecté. Que des gens étaient toujours tués durant les Hunger Games. Il recommença à sortir pour retrouver un sens à tout cela, mais il fut bloquer par la révolte. Il n’y prit pas vraiment part, cela fut un miracle qu’il y survive car il ne s’enferma pas bien à l’abri pour autant. Puis, le gouvernement chuta. Il l’apprit longtemps après les autres, comme il était encore peu attentif à ce qui se passait vraiment autour de lui. Quel drôle d’évènement que cette fin. Le Capitole fut puni. Il regarda distraitement chaque nouvelle. Une certaine « liberté » se créa dans son district, l’incitant à retourner travailler dans cette usine qu’il avait tant aimé autrefois… Juste une dernière tentative, pour voir si la passion allait refaire surface. Mais son cerveau restait distrait. Étrange, lui qui y avait toujours trouvé cela réconfort. Il fit donc définitivement une croix là-dessus. Que faire alors si ce n’est plus sa raison de vivre? Il commença à explorer les alentours de son district, un peu par hasard. Il osa même de temps à autre traverser les frontières pour voir à quoi ressemblent les autres districts. Depuis, en été, il part souvent en expédition dans les bois. Il aime bien visiter le district 9, sans vraiment qu’il en comprenne les raisons profondes. Il a juste le désir d’y aller, comme si quelque chose le forçait à s’y rendre…

Un jour, il tomba sur une bande de jeunes qui se bagarrait dans un quartier de son district. Il s’agissait d’un jeu, mais il eut soudain une idée. Il alla les voir et leur proposa de leur apprendre quelques trucs. Il n’aura peut-être plus jamais à tuer quelqu’un comme les Hunger Games ont été abolit, mais être capable de se défendre contre les dangers est vital! Il aménagea sa propre maison, pour en faire un endroit d’entraînement et d’enseignement pour les jeunes. Étrangement, il se voit bien finir sa vie comme cela, à transmettre aux autres son expérience du monde, même si ce n’est pas glorieux. À voyager et à découvrir de nouvelles merveilles à chaque destination. Mais, il est si facile de perturber une vie… être pigé pour les Hunger Games était un bon exemple…

À suivre…