→ NOM : Hemingway → PRENOMS : ephraïm → AGE : 27_28 ans → NE(E) LE : au choix → STATUT : au choix. → MÉTIER : Ancien vainqueur des Jeux, il a été mentor, puis hors la loi. Et maintenant, c'est au choix. → DISTRICT: Trois → GROUPE: Broken Souls
L'histoire d'Ephraïm est relativement libre. C'est votre personnage, évidement et j'aimerais que vous vous sentiez à l'aise avec. L'histoire de ma Irrya et la sienne étant étroitement liées néanmoins, je vous demanderai donc de bien vouloir respecter le lien et sa chronologie. Ainsi que les deux ou trois points qui vont suivre. - Ephraïm et Irrya viennent touts deux du district trois. Ils sont voisins depuis l'enfance. - Ephraïm a toujours admiré Beetee Trask, le grand frère d'Irrya. Il adorait bricoler et inventer toutes sortes de gadgets avec lui. - Ephraïm gagna la soixante-quatrième édition des jeux à l'âge de 15 ans avec Beetee pour mentor. Ce qui les rapprocha encore plus. - A l'âge de 19 ans, et malgré tout ce que le capitole lui faisait subir comme aux autres vainqueurs, il commença à sortir avec Irrya. Ça coulait de source eux-deux, c'était beau- même s'ils se chamaillaient tout le temps. - Alors qu'il avait 25 ans et qu'il venait à peine de se fiancer à Irrya-Prÿska, il dû se faire passer pour mort. Il avait, en effet, subtilement défié le capitole ( à vous de trouver de quelle manière) et ne voulait pas qu'Irrya paie pour son erreur. Aussi, la seule solution pour ne pas que ses proches soient victimes de la vengeance de Snow fut de disparaitre. - Après, il rejoignit le district treize, où il aida à monter la révolte. - Dés que Katniss fut arrachée de l'arène des jeux de l'expiation, Ephraim rejoignit le district trois dans l'intention de défendre sa région et de retrouver Irrya avant qu'il ne soit trop tard. - Il la manqua de peu. Elle était partie pour le district treize elle aussi, le pensant toujours mort. - Depuis la chute du capitole, Ephraïm est resté au district trois, bien qu'il sache Irrya au capitole. N'ayant pas le courage de l'affronter après tout ce temps peut-être? - Le voilà pourtant débarqué au capitole depuis quelques jours par obligation ( je vous laisse le choix de cette obligation libre). Peut-être est-ce sa chance de revoir Irrya, et enfin de tout pouvoir lui expliquer?
ft. Andrew Garfield ▲
Ephraïm et Irrya-Prÿska
Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble.
❝ enfance
Tu sais, il me suffit de fermer les yeux pour nous revoir. Toi, Beetee et moi. Ces jours insouciants où je n'étais qu'une enfant qui vous suivait comme votre ombre mon frère et toi. Ces jours de liberté où je ne saisissais pas encore les enjeux de notre vie quotidienne. Le peu de valeur que le capitole nous accordait à nous, les enfants ayant eu le malheur de naître dans les districts. Vous, vous compreniez tout ça; et aujourd'hui seulement je me rends compte d'à quel point vous me protégiez, tentant tant bien que mal de conserver mon innocence. Moi, cette gamine exaspérante et un peu trop collante qui ne voulait jamais vous lâcher. Oui, je nous revois encore. Comme si c'était hier, malgré cette éternité. Malgré tout ce qui s'est passé depuis. Ces jours ensoleillés de nos éclats de rires où rien d'autre n'avait d'importance que nous.
❝ jeux
Et puis les jeux sont venus tout gâcher. Trop vite, beaucoup trop vite nous avons été forcés à grandir. J'ai été forcée d'ouvrir les yeux sur ce monde corrompu dont je ne pouvais accepter les règles. Ces règles sadiques qui m'ont tour à tour enlevées mon frère et puis toi. Oh, bien-sûr, vous m'êtes revenus. Comme un miracle, on vous a rendus à moi. Indemnes, ou presque. Oui, presque. Car vous n'étiez plus pareils, comme brisés intérieurement. Changés, profondément. Oh, je vous aimais toujours autant, mais une sorte de mur m'empêchait de vous comprendre pleinement à présent. J'avais tant envie d'apaiser vos esprits, pourtant. Moi la sœur, moi l'amie torturée par deux fois. Tu sais, lors de ces jours où l'on vous a arrachés à moi, je ne mangeais plus, je ne dormais plus. Je ne vivais plus. Mais vous êtes revenus... Pour mieux repartir dans ton cas.
❝ ensemble
Le capitole te faisait souffrir, tes souvenirs de l'arène te faisaient souffrir; te maintenant éveillé durant de longues nuits. Tu n'en montrait rien pourtant, m'assurant toujours que ça allait. Que tu allais bien tant que nous étions ensemble. Que c'était tout ce qui comptait. Mais je voyais bien que tu mentais, j’apercevais sans mal les cernes sous tes yeux et ce pli soucieux qui se dessinait si souvent au creux de ton front alors que tu pensais que j'avais le dos tourné. Mais je t'aimais et naïvement, peut-être, je pensais qu'avec le temps tu t'ouvrirais à moi. Que le temps m'aiderait à entrer dans ton monde et partager ton fardeau. Que le temps m'aiderait à te guérir. Mais il n'en fit rien, car ce fameux temps nous était compté.
❝ où es-tu?
C'était un soir comme les autres, ou presque. Katniss Everdeen et Peeta Mellark venaient d'être proclamés vainqueurs de la 74 ème édition des Hunger Games. Je m'en souviendrai toute ma vie de ce fameux soir. Pas parce que cette année il y avait deux vainqueurs, non. Mais simplement parce qu'au même moment un pacificateur frappait à notre porte. Un pacificateur qui m'annonça ta mort. Comme ça, simplement; sans une once d'émotion, sans sourciller. Sans rien. Il venait m’annoncer que mon monde s'écroulait et ne semblait pas s'en émouvoir. Je l'ai haï, longtemps. Alors qu'en y repensant, cet homme n'y pouvait rien. Il ne faisait que son travail. Toujours est-il que je n'y ai pas cru tout de suite. Ce n'était pas possible et puis c'était trop bête surtout: tu m'étais revenu indemne des Hunger Games. Tu ne pouvais donc décemment être mort. J'ai crié, pleuré et supplié. Mais en vain... Rien n'y fit. Et puis un jour, je dû simplement me rendre à l'évidence. T’enterrer. Partir, partir loin: dans le district treize. Loin de touts ces souvenirs qui me tuaient chaque jours un peu plus. Loin de toi et ton fantôme. Loin de nous.
Bandes de chacals, vous allez tous crever comme des chacals